Daniel Balavoine est né le 5 février 1952 à Alençon, dans l’Orne, et est décédé le 14 janvier 1986 dans un accident d’hélicoptère au Mali, lors de la course Paris-Dakar.
Il a passé son enfance dans le Sud-Ouest et est le dernier enfant d’une fratrie de sept. Sa jeunesse est bouleversée par la séparation de ses parents ; il reste avec son père, ingénieur dans les travaux publics.
Daniel Balavoine, le chanteur engagé
Lorsqu’il est au lycée, Daniel Balavoine participe activement aux différents mouvements lycéens et s’intéresse à la vie politique mais ne réussi pas à s’affirmer dans ce domaine. Il se tourne donc vers la musique, crée un groupe, anime les soirées et sort un disque chez Vogue mais ne connaîtra pas le succès escompté.
Dans les années 70, il est engagé comme choriste dans une comédie musicale et écrit des textes pour Patrick Juvet. Il est ainsi remarqué par Barclay, qui lui propose un contrat discographique. A cette époque, il se marie avec Dominique mais divorce assez rapidement, celle ci ne supportant pas l’instabilité financière.
Le succès viendra avec sa participation à l’opéra-rock Starmania, aux côtés de Michel Berger et Luc Plamondon.
Auteur-compositeur-interprète et producteur de talent
Auteur-compositeur-interprète et producteur de musique, il a ensuite été beaucoup inspiré par la pop anglaise, influencé notamment par Genesis, Peter Gabriel ou encore Phil Collins.
Les textes de Daniel Balavoine
A travers ses textes, souvent engagés, il n’a pas hésité à interpeller les médias et les hommes politiques. Daniel Balavoine s’est également dévoué dans l’humanitaire en faveur de l’Afrique, par le biais du Paris-Dakar, notamment pour acheminer l’eau dans les régions les plus reculées.
Il a écrit et composé plus d’une centaine de titres et parmi ses plus grands succès figurent :
- « Je ne suis pas un héros » (1980)
- « Tous les cris, les SOS » (1985),
- « Mon fils ma bataille »(1980),
- « L’Aziza » ( en hommage à sa compagne juive d’origine marocaine, datant de 1985)
- « La vie ne m’apprend rien » (1980)
- « Sauver l’amour » (1985).
Il décédera en 1986 dans un d’hélicoptère dans le Paris-Dakar
Dans les années 80, il rencontre Corinne et a un fils Jérémie ; lorsque l’accident d’hélicoptère survient en 1986, Corinne est enceinte de Joanna, sa fille. Ses obsèques sont célébrées le 20 janvier à Biarritz où il repose actuellement.
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